Lumberyard


Peut-être le saviez-vous mais Doudou s’est mis au woodworking, le travail du bois. Il a donc acheté tout les outils qu’il faut (ou presque parce que comme les chaussures, on en a jamais assez) et a commencé quelques projets. Petite précision, dans l’optique de pleinement profitez du bois, du travail du bois et des techniques qui touchent au bois, Doudou a opté pour des outils uniquement manuels, pas d’électrique. Parce que c'était de paire avec la barbe, probablement… Bref.


Pour faire des meubles, des objets, des trucs et des machins, il vous faut du bois et oui, le bois ici est plus accessible et moins cher qu’en France, précision non négligeable. Direction donc Home Depot, l’équivalent de Brico Depot (vous aurez devinez) ou Leroy Merlin pour acheter les planches de bois. Sauf que, comme en France, ce sont des magasins de grand public, l’occasion donc de pratiquer des prix à la va-comme-jte-pousse pour des planches qui ne sont pas forcément au top de leur forme. Du coup, Doudou a recherché un moyen de se fournir en bois de manière un peu moins onéreuse: les scieries.

On revêt donc sa chemise de bucheron et c’est parti pour une heure de route direction Lunenburg, à l’ouest de Boston. Après avoir traversé une ville, s’être dit 3 ou 4 fois “non, c’est pas là, c’est pas possible”, nous tombons sur la scierie, beaucoup moins rudimentaire que ce dont à quoi on s’attendait. Un bébé, sa maman et un monsieur nous y accueille entre deux entrepôts qui sentent bon le bois. C’est Steve, sa fille et sa petite fille qui sont là. Steve passera plus d’une heure à nous conseiller et choisir les meilleures planches pour le projet de Doudou.


Ah oui, on oubliait, Doudou souhaite faire une console en noisetier. Côté scierie, il est fortement conseiller de venir avec sa cutting list, ça veut dire qu’il faut savoir ce que vous voulez, votre projet et les dimensions. Ça fait gagner du temps à tout le monde, et vu le gabarit du propriétaire, on a pas envie de l’énerver… Pourtant Steve est super sympa, il commence à avoir l’habitude de voir des ingénieurs en informatique qui s’intéressent au bois… On est donc complètement dans le cliché…

Le dessus, les pieds, les côtés et enfin les tiroirs. On discute, il nous demande d’où on vient, ce qu’on fait dans la vie, si on aime Boston et rit un peu quand on lui dit qu’on adore la neige. Bref, il est sympa Steve. Il nous coupe même les planches pour qu’elles rentrent la voiture et s’arrange pour qu’on ait un minimum de perte sur les planches, il fait les calculs, marmonne des chiffres et des trucs dans sa barbe (non, il n’a pas de barbe, ni de chemise à carreaux), enlève ses lunettes, les remet, prend un mètre, un crayon et au bout d’un moment il nous demande si on veut savoir pour combien on en a avant de couper. Parce qu’apparemment, ça lui est arrivé d’avoir de mauvaises surprises. Non non, on le prend le bois.

Il est 4h30 et la voiture est chargée, le bois est payé. Une expérience sympa, un grand choix de bois et même si les prix ne sont pas les plus attractifs, la qualité et le services sont là. On repart donc avec notre voiture qui sent bon la noisette (comme la chanson). Promis, on postera des photos du résultat. 

4 commentaires:

  1. Du boulot en perspective donc... On patientera !!! Pour voir le resultat .

    RépondreSupprimer
  2. Benjamin :comme un enfant dans un magasin de jouets !
    un passionné !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'etait exactement ca, et pis ca sentait bon le bois :)

      Supprimer