L'entretien face-à-face


L'entretien face-à-face, c'est la partie la plus "cul entre deux chaises" qui soit pour chercher un job. Il permet de savoir à qui l'on parle et de mieux réagir mais permet aussi de stresser 4 fois plus et de faire des grosses bourdes ou de rire comme une idiote pendant 30 min parce qu'on ne sait pas trop quoi dire/faire. Moi ? J'ai fait les deux...


Depuis ma recherche de travail (qui a commencé vers le 17 juin), j'ai eu l'opportunité de faire un peu moins d'une dizaine d'entretiens. Une chose est sûre, aucun d'entre eux ne se ressemblaient...
Pour certains d'entre vous qui me connaissent, vous savez que je peux stresser facilement lorsqu'il s'agit de parler à un étranger, c'est d'ailleurs l'un de mes objectifs à atteindre ici, dépasser cette appréhension, surtout qu'ici, cette appréhension n'existe pas (admiration totale de ma part).

Les entretiens sont beaucoup moins protocolaires qu'en France d'après mon expérience (c'est donc totalement subjectif), de manière générale, les américains véhiculent cette image de gens cools, ce qui est... cool.
Pour le processus, vous n'avez souvent qu'un seul rendez-vous (en tous cas dans mon domaine) mais vous voyez 3 personnes, d'un coup ou un par un. Vous avez la/les personne(s) avec qui vous travaillerez (le directeur artistique et/ou le graphiste), une personne du traffic (personne qui gère l'arrivée des projets) et une personne plus haut placée (si elle n'est pas occupée ou en réunion).

Les rendez-vous ont duré entre 30 minutes et 1h30, autant vous dire que 20 minutes n'est pas un très bon signe et a souvent abouti à un non ou l'annulation de la recherche. Il est également arrivé que l'entretien se passe plutôt bien mais que mon anglais déplace mon intégration à dans "quelques mois" parce qu'ils avaient peur que je ne suive pas le rythme soutenu du projet. C'est sans me connaître ou connaître certaines entreprises dans lesquelles j'ai pu travailler, mais bon.

L'entretien commence souvent par un "présentez-vous", une partie un peu difficile en anglais, mais au fur-et-à-mesure des entretiens, les phrases venaient plus naturellement, sauf sur certains mots qui restent dans la bouche, moins cool. La plupart du temps, j'essaie de faire sourire mon interlocuteur, de toute façon je souris beaucoup et encore plus quand je suis stressée. Voir mon interlocuteur sourire, c'est me mettre en confiance et me dire que la communication passe bien (c'est valable pour tous les gens que je rencontre d'ailleurs), c'est aussi un stratagème pour les employeurs afin tester l'état d'esprit des candidats, mais je n'adhère pas trop au principe vu que ça ne changera pas mon travail...

Je pars également du principe qu'une bonne ambiance change la qualité de son travail, du coup, si le courant ne passe pas pendant l'entretien (comprenez "si l'employeur ne sourit pas"), souvent, je passe. D'ailleurs Doudou me le dit souvent que si un vendeur est sympa, il me fera acheter n'importe quoi, c'est un peu pareil avec les employeurs...

Finalement, de manière générale, les entretiens se sont bien passés, je ne sais pas si c'est l'accent français qui a fait effet, mais j'ai beaucoup ri, sourit et communiqué avec les gens que j'ai rencontré. Parfois certains em disent que j'ai un bon anglais et parfois, ça me disqualifie pour le poste. J'ai eu quelques questions intéressantes que je n'avais pas en France, comme les forces et faiblesses, pas vraiment de questions sur ce que j'apporterais à la boîte (question stupide selon moi), la dernière reste la plus intéressante et complètement gratuite en dehors de l'entretien : quelle(s) différence(s) avez-vous remarqué entre la communication visuelle française/européenne et celle d'ici?

La question a été posée après une autre remarque pertinente, celle que mon portfolio avait un esprit très européen. Je vous laisse méditer là-dessus, j'y reviendrais plus tard... À bientôt !

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