Dimanche, nous avons profité des températures douces et de du soleil pour aller faire un tour au cimetière du Mont Auburn. Un peu plus grand que le cimetière du Père Lachaise à Paris (48 hectares pour 69 au Mont Auburn), le lieu abrite 97 000 personnes, 5500 arbres pour environ 700 espèces différentes. Le cimetière est tellement grand (et parce qu'on est aux États-Unis), que les voitures sont autorisées dans les 17 km d'allées bitumés, des noms leurs sont même attribués et un plan est disponible à l'entrée.
Fondé en 1831, le cimetière accueille encore des nouvelles tombes et arrivant d'après les dates qu'on a pu voir et fait preuve d'une grande variété ethnique et ornementale. Les personnes font preuve d'originalité et de grandeur/simplicité lorsqu'il s'agit d'un enterrement, un bel hommage aux disparus. Les routes sont tracées à travers la verdure et les tombes sont loin de se chevauchés dans ce qui ressemble plus à un parc de promenade qu'un lieu de tristesse et de deuil. Des familles viennent pour faire trottinette et vélo avec les enfants, des groupes se réunissent autour de guides pour faire le tour du cimetière. Certaines tombes sont cachées, dans l'intimité de chemins qui s'enfoncent entre les arbres et d'autres sont au bord des routes, comme pour ne jamais oublié ceux dont les noms sont inscrits sur les pierres.
En 2h, nous faisons un grand 8 dans les chemins et routes du cimetière. Plusieurs églises se trouvent ci et là ainsi qu'un vendeur de fleur, un vrai tour du monde et de l'histoire s'offre à nous lorsqu'on arpente les sentiers. C'est dommage, l'un des points de vue est fermé pour la saison, ça nous donne une excuse pour revenir et voir les couleurs d'automne par exemple.
Une belle balade au calme dans un lieux loin d'être lugubre ou morose. Beaucoup de verdure et d'arbres, beaucoup de stèles et caveaux très beaux dans un endroits qui ne manque pas de respect pour les disparus et leur famille (même si on aimerait qu'ils roulent moins vite avec leur voiture dans les allées...). L'occasion aussi de repenser à ceux qui nous ont quittés récemment.
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