Pluie de météorites... ou pas


Les médias en parlaient un peu partout dans le monde : la nuit du 23 au 24 mai était placée sous le signe des météorites. Cette pluie de météorites, de son petit nom, Camelopardalis, n'était visible que depuis le nord des États-Unis, c'est-à-dire nous, chanceux que nous sommes. Ces météorites sont en fait des débris et fragments de la comète 209P/LINEAR découverte en 2004 mais vieille des années 1800 et qui est en orbite autour du soleil depuis 5 ans. Les médias et scientifiques parlaient de 200 à 300 météores par heure, comprenez "étoiles filantes", donc nous = contents de voir des petites lumières qui bougent dans le ciel (oui, on a des joies simples). En réalité, personne ne savait réellement ce qu'il allait se passer car c'était son premier passage dans le ciel, du coup, tout le monde attendait la nuit avec impatience...


Et nous aussi ! Bon, en fait je mens, on a été au cinéma avant... Ah oui, je ne vous ai pas dit : le gros pic de météorites susceptibles d'être vues dans le ciel se trouvait entre 2 et 4h du matin (pas si chanceux que ça finalement...)... On a choisi d'aller voir Godzilla au cinéma pour l'attente, ça aurait pu être bien pire. Et finalement, vers 1h30 du matin, nous nous sommes dirigés à l'écart de la ville pour éviter les pollutions lumineuses. Si si, ça existe, c'est ce qui fait qu'un ciel nuageux est coloré la nuit, par les lumières de la ville. À Nice, c'était plutôt jaune, ici c'est plutôt rouge et particulièrement présents : les américains ne font pas d'économie d'énergie : useless*

C'est donc assez loin que nous devons aller pour observer un ciel non pollué. Plusieurs sites internet évoquent les meilleurs spots pour être tranquille sous l'immensité de l'univers, pratique, il y a même des cartes de pollution lumineuse, je vous laisse jeter un coup d'oeil, c'est ici. C'est beau hein ? Notre coin à nous sera Singing Beach, à une cinquantaine de kilomètres de Boston. 30 min de route plus tard, la plage est vide, le bruit de la mer, on se croirait en vacances... mais de nuit.

Les photos parlent d'elles-même, le ciel ne se prêtait pas tellement à l'observation du ciel... On a entre-aperçu des petites nétoiles dans le ciel, mais rien de filant, rien de météoritant... On pourrait dire que c'était plutôt un échec, mais nous, on a décidé de photographier autre chose que le ciel et de s'amuser à faire du light painting, qui comme son nom l'indique, nous permet de peindre avec de la lumière. Le principe est simple : vous demander à votre objectif d'appareil photo de rester ouvert assez longtemps pour qu'il capte toute la/les lumières dans son champs de vision, ce qui fait qu'on peut bouger et faire des lignes de lumières. Si c'est pas clair, je vous laisse juste regarder les photos. Et pour ce qu'on a fait, soyez indulgents, il était 3h30 du matin tout de même :)

En partant, on photographie juste la grue sous le joli lampadaire et on repart dormir, il est 4h30... Les articles dans la presse parus le lendemain ont parlé de déception pour ce que tout le monde attendait comme LE gros évènement. Finalement, il n'y a eu que très peu de comètes, beaucoup d'attente et un rendez-vous pour cet été pour voir des étoiles filantes, cette fois, c'est sûr...

Bonne nuit !

* Useless = inutile !

1 commentaire:

  1. Article instructif, rigolo... Belles photos
    J'aime !!!!
    Odile

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