Statue de la Liberté


Vous connaissez déjà ce monument emblématique de New York : la statue de la liberté. Nous avons eu la chance (donc une journée ensoleillée) d'aller lui rendre visite et d'en apprendre un peu plus sur la dame toute verte avec la flamme à la main...


Petit retour sur l'histoire de cette grand dame verte. Designer par un français, Frédérique Auguste Bartholdi, la statue est un cadeau de la France aux États-Unis, c'est la classe hein ? Elle représente la liberté (normal, c'est dans son nom), la tablette qu'elle tient représente la loi, avec dessus inscrit la date de la déclaration d'indépendance, le 4 juillet 1776. Autre symbole, à ses pieds se trouve une chaîne brisée, mais j'avoue qu'à aucun moment nous avons eu l'occasion de la voir... La statue est dirigée vers la mer, afin d'accueillir les immigrants et aussi un petit peu pour dire coucou à la France :)

Autre participant, Édouard René de Laboulaye (à prononcer avec l'accent américain), professeur de droit et politicien français. Ce monsieur s'est porté volontaire afin de collecter les fonds nécessaires à l'élaboration du projet. Malheureusement les fonds collectés ne furent pas suffisants et c'est donc un troisième collaborateurs qui entra en jeu : Joseph Pulitzer, propriétaire du journal New York World, l'un des plus gros journal de l'époque (oui, le prix Pulitzer, c'est lui aussi). Sa méthode était simple : pour chaque dollar récolté, il promettait au contributeur la parution de son nom dans le-dit journal. C'est alors 120,000 donateurs presque anonymes qui ont permis de terminer le projet. La statue sera donc financée par les français, le piédestal et l'emplacement par les américains.

Et monsieur Eiffel dans tout ça ? Son arrivée n'était pas vraiment programmée, mais suite au décès de Eugène Viollet-le-Duc, connaissance de Bartholdi, Gustave Eiffel fût associé au projet. Avec des méthodes de constructions plus moderne, Eiffel permis un construction de la structure (sous l'apparence de la dame) plus flexible et moins contraignante que la pierre, une armature en métal (c'est un peu sa spécialité au monsieur avec sa tour...). Cette armature permettra à la statue de mieux résister au vent et aux températures de New York. Il effectua également quelques changements dans la méthode d'assemblage des différentes pièces et rajouta des escaliers pour faciliter les déplacements dans la statue.

Chose étonnante sur la construction : l'ensemble de la structure a été fabriqué en France puis transporté dans 214 colis. Rassurez-vous, l'épaisseur de la statue ne dépasse pas la larger de deux pièces de 5 centimes (en dollar), soit 2.4 millimètres pour une hauteur de 46 mètres. L'intérieur lui, est une grosse armature de ferraille bien solide et bien épaisse. Les seules parties accessibles au public sont la couronne et le piédestal. Le bras était accessible il y a quelques années mais dû à sa fragilité, l'accès en a été interdit en 1916. De même que le monument fût fermé au public plusieurs fois pour des raisons de sécurité (11 septembre 2001 ou l'ouragan Sandy par exemple) ou de rénovations (2011 et 2012).

Tout comme la Tour Eiffel, l'édification du monument a suscité des "pour" et des "contre" dans les journaux locaux, allant de la moquerie à la protestation pure et dure. Pendant ce temps, apparaît un nouveau personnage : Emma Lazarus. Poète et fervente défenseur des conditions de vie des immigrants de New York, elle refusa tout d'abord d'être associée au projet. Elle finit par accepter, consciente de la symbolique de la statue et écrivit ce poème : "Give me your tired, your poor/your huddled masses yearning to breathe free" ("Donnez-moi vos fatigués, vos pauvres qui en rangs serrées, aspirent à vivre libres"). Celui-ci est gravé sur une plaque dans le musée dans le piédestal. 

Quoi dire d'autre sur notre visite ? L'île n'est pas si grande et l'intérêt reste la statue, il faut pourtant avoir de bonnes chaussures pour marcher, monter et se balader autour et dans la statue sous un soleil bien bien présent. Nous n'avons pas été dans la couronne mais le piédestal est déjà un beau parcours de marche (5 min d'escaliers ou 10 minutes d'ascenseur, faites votre choix) qui laisse une magnifique vue sur New York et nous permet de voir ce qu'il y a sous la toge de la statue :)

De couleur cuivre à ses débuts, la statue est désormais connue de tous par sa couleur verte due à l'oxydation, j'aurais aimé voir sa teinte d'origine du coup, mais ça restera dans l'imagination... À bientôt !

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