Marathon 2014 ! - Partie 02


Hier, on vous laissait avec le gros du sujet à peine abordé : le marathon. Aujourd'hui, on attaque la course avec les spectateurs, les encouragements et la course de notre champion, Will.


Les premiers coureurs ont rendez-vous à 5h30 à Boston Common pour prendre le bus, Will lui, ça sera entre 8 et 9h, dommage pour le décalage horaire. Ce sont plein plein plein de school bus qui se suivent en attendant de charger les coureurs. Des lignes de départs attendent les coureurs et personne d'autres qu'eux ne sont autorisés à aller à moins de 30 mètres des bus. C'est aussi la foire aux vêtements : tous les coureurs laissent derrière eux vêtements chauds et chaussures inutiles (des tongues principalement). Boston se vide peu à peu et retrouve son calme... avant la tempête. Les premiers participants sont les fauteuils roulants et des militaires qui partent dès 8h du matin. À 10h, ils sont déjà en train de passer la ligne d'arrivée sous les applaudissements de la foule, elle aussi déjà présente et bien installée.

Les gens sont organisés, ils vont jusqu'à avoir leur chaise pliante (avec porte-gobelet, sinon ça fait camping de Palavas-les-Flots) et reste en famille sur le bord de la course à encourager les coureurs qui passent. Entre les premiers et les derniers, il y aura de toute façon peut de temps entre les différents groupes. Les spectateurs ont également leurs pancartes (nous aussi), des tatouages éphémères, du maquillage, des t-shirt, bref, les encouragements vont bons train, du début jusqu'à la fin du marathon...

Les premiers coureurs, l'élite, partiront à 10h et mettra environ deux heures pour arriver jusqu'à la ligne d'arrivée sur Boylston Street. Captain Willou, quant à lui, part à 11h30, on a donc un peu de temps pour faire un tour (Will a pris son bus vers 8h30-9h). Estimation du temps de course : 4h30.

Les coureurs, comme les spectateurs, sont un peu funky : déguisements et couleurs flashy sont de mises. Pareil, ils sourient quand on les encourage, sauf quand vraiment, la fatigue devient trop forte... Le départ étant à 42 km, les coureurs allant à 9 ou 10 km/h, il faut choisir les points de vue de notre champion. Le départ + point entre temps + arrivée semble impossible, du coup, on regardera le départ sur le gros écran, on ira ensuite sur le point le plus dur de la course pour ensuite tenter d'aller à la finish line... Ok, on y est pas arrivé... Déjà le départ, l'écran nous montre ce que les américains voient à la télé. Le départ de l'élite est montré longuement tandis que les vagues d'après, beaucoup moins... Will fait parti de la dernière partie et l'une des dernières vagues de cette partie, du coup, on verra 3 secondes du départ de la première vague et puis... l'arrivée de l'élite... Dommage.

Direction donc le Heartbreak Hill, littéralement la colline qui brise le coeur. Une côte entre le 32 et 34e km, une ascension de 27 mètres qui en ralenti plus d'un. Certains marchent, d'autres font des pauses, mais dans tous les cas, les spectateurs sont là, et supportent, voire transportent les participants. Les gens crient, applaudissent, encouragent, une énergie impressionnante qui fait repartir plus d'un marathonien qui aurait pu se mettre à marcher... Impressionnant ! Boston est d'ailleurs réputé pour être l'un des plus agréable (en tant que coureur) à faire, justement à cause des spectateurs qui sont réellement présents au bord de la route, allant même jusqu'à "sponsoriser" les coureurs avec des oranges, du miam, de l'eau, un barbecue, de la viande, des bisous ! Oui, ça paraît assez dingue mais les filles du Boston College (situé à proximité du Heartbreak Hill) tiennent des pancartes du genre "kiss me for more speed" (embrassez-moi pour plus de vitesse), "I'm a first year" (je suis en première année), il y a aussi les messages drôle du genre "push for more speed" (pousser [la pancarte] pour plus de vitesse), "pain is temporary, victory is forever" (la douleur est éphémère, la victoire est infini), les américains sont plein d'humour et savent trouver les mots pour en faire repartir plus d'un, une expérience qui donne envie d'être vécue dans la peau d'un marathonien.


Le marathon est connue mondialement, il est donc facilement imaginable que certains participants deviennent de vraies célébrités comme les Hoyt et leur équipe père/fils, ce dernier étant handicapé. L'année dernière, ils n'avaient pas pu finir la course, c'est donc revanche prise cette année. Finalement, après Heartbreaker Hill, une heure et demi d'applaudissement, un coup de soleil et beaucoup de rire avec les gens qui encouragent, nous nous dirigeons vers les derniers kilomètres de la course. C'était sans compter la ligne verte qui est la plus lente du réseau et qui nous fait rater Will de 5 min... Dégoûtés, nous recevons le message indiquant que Will vient de passer la finish line... (un opérateur proposait d'envoyer gratuitement ). On va donc vers la ligne d'arrivée, plus précisément à l'un des points de ralliement des familles, divisés par ordre alphabétique. Avec son poncho et sa médaille remis peu après avoir franchis la finish line, Will termine le marathon en 4h50min27sec, BRAVO !

Le marathon s'achève sur une victoire et une légère grosse frustration à cause des nombreuses rues barrées ou à sens unique, nous faisant marcher beaucoup beaucoup trop longtemps et carrément fait perdre le sens de l'orientation... Bien fait par contre, le site marathonfoto.com propose les photos prises par les photographes tout au long du marathon de votre coureurs préféré, dans notre cas, c'est le 35473. C'était le marathon 2014 !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire