L'institut d'art contemporain de Boston

Moment culture, nous sommes allé à l'Institut des Arts Contemporains de Boston ce dimanche. Il y a pas mal de musées et autres aquarium, bibliothèque et monuments à voir à Boston, on distille un peu nos visites pour en avoir un peu toujours sur le coude, mais c'est décidé, ce week-end nous allons à l'ICA. Situé au Sud de Boston, il faut passé un pont et on entre dans un univers un peu différent de la ville, une espèce de coulisse de la ville avec des constructions tantôt modernes avec des grands écrans lumineux, tantôt anciennes avec des grands entrepôts de briques... J'adore ! Le quartier sonne comme le futur endroit à la mode mais pas encore construit avec ses restaurants et ses bâtiments qui cachent leur future utilisation. Au milieu (enfin, derrière à gauche), l'ICA nous attend devant l'eau calme et imperturbable.



Arrivés à l'ICA, le bâtiment est vraiment très beau, très graphique et très bien situé : au bord de l'eau. D'ailleurs, à notre arrivée un gardien nous annonce qu'une très belle vue est accessible par là, mais que malheureusement des salles sont fermées... J'espère à ce moment là que la visite ne sera pas trop courte. Le mélange de matière et de formes fait très design et est très joli, une vidéo de présentation nous informera que l'ICA s'est construit en 3 ans, ça a l'air grand !

Côté expo, Doudou préfère l'art abstrait, avoir sa propre interprétation rien qu'en jetant son regard sur une oeuvre, avoir son interprétation ou tout de suite comprendre ce que l'artiste veut nous dire. De mon côté, j'aime bien m'arrêter devant une oeuvre et me poser plein de questions du type la technique, le comment, le pourquoi... Bref. Le problème que j'ai souvent avec l'art contemporain, c'est que c'est beaucoup moins accessible que l'art moderne ou que les arts anciens par exemple. Forcément, les oeuvres touchent des sujets plus actuels, plus personnels aussi mais aussi des sujets plutôt bizarres qu'on ne comprend pas trop... À moins que ce soit l'oeuvre en elle-même qu'on ne comprend pas bien... Bref. Ca ne parle pas à tous, en l'occurrence à Doudou et moi, mais on tente.


C'est donc 3 expositions que nous verrons aujourd'hui. La première par LaToya Ruby Frazier qui nous présente son quotidien depuis ses 16 ans et l'évolution de la ville où elle a grandie qui s'est vu déclinée par la fermeture de son hôpital et l'arrivée simultanée d'une campagne Levi's "Go forth" ("Aller de l'avant"). La deuxième par Christina Ramberg qui nous présente sa vision de la beauté. Enfin, l'exposition "Expanding the Field of Painting" ou l'élargir les champs de la peinture depuis les années 70. On commence par... la première et la troisième, parce qu'on aime la logique, n'est-ce pas ?

Très peu d'explication sur les affichettes à côté des oeuvres d'art, on se perd très vite dans le pourquoi du comment dans l'expo. Pour vous donner une idée de la taille de ces deux expositions, les deux salles qui réunissaient LaToya Ruby Frazier et "Expanding the Fiel of Painting" ne devait pas dépasser les 200 &nsbp;m²... Autant dire "peu" pour 2 expositions je trouve... Donc pour ces deux là, un ressenti assez moyen dû au fait qu'on est peu d'explication, sauf une oeuvre qui est expliquée par une des gardienne du musée, ça, ça nous parle ça :)
Pour ce qui est de l'exposition de photo en noir et blanc par LaToya Ruby Frazier, les photos étaient très bien exposées, plutôt impactantes, mais pareil, il nous manquait un guide pour donner du sens aux oeuvres, dommage (et on nous a pas proposé l'audio-guide à l'accueil, grrr !)


À la fin de la visite (bouclée en 1h, même en prenant beaucoup beaucoup de temps), on nous propose un espace vidéo avec une des artistes qui nous parle du pourquoi de son projet, que la fermeture de l'hôpital a touché toute la ville, l'amenant à sa destruction, qui, en comparaison à la naissance d'une usine Levi's et de son slogan "Go forth" semblait vraiment surréaliste. En bonus, vous avez une vue sur l'eau, en plus de celle un demi-étage plus haut grâce aux grandes baies vitrées. Arrive la fin de la visite, vous pouvez, si vous le souhaitez (tous les dimanches et jusqu'a 16h), créer votre propre oeuvre d'art, on ne s'y est pas tenté, un peu déçu de la visite qu'on venait de faire... On s'est rattrapé avec le point vente de la galerie, qui présente plein de petits gadgets rigolos, on n'a pas craqué mais c'était plus que tentant. Pas de photos, faudra voir par vous même.

PS : J'en prendrais la prochaine fois, nos billets nous permettent de revenir pour une exposition en février... Affaire à suivre... 

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